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Événements parallèles

"Forum Chine-Afrique des Think-Tanks" Yang Guang: Les think-tanks chinois et africains auront à jouer un rôle plus important dans la promotion de la coopération sino-africaine.

Source: En direct vers l’Afrique 2018-07-12 15:56

  

   Entre le 4 et le 5 juillet 2018, la 7e Réunion du Forum Chine-Afrique des Think-Tanks a eu lieu à Beijing pendant lequel Yang Guang, ancien Directeur de l'Institut des recherches sur l'Asie de l'Ouest et l'Afrique de l'Académie des Sciences sociales de Chine, a appelé les think-tanks chinois et africains à jouer un rôle plus important dans la promotion de la coopération entre la Chine et l'Afrique.

  Premièrement, faire des études sur l'évolution du développement dans le monde et avoir une vue claire sur l'environnement international pour la coopération sino-africaine. L'environnement international d'aujourd'hui n'est pas tout à fait favorable au développement des relations entre la Chine et l'Afrique. Le courant de la dé-mondialisation apparu récemment mérite l'attention et l'étude des think-tanks chinois et africains. La Chine et les pays africains ont tous une vision de développement basée sur l'ouverture, et l'isolationnisme et la guerre commerciale auront des chocs négatifs sur le développement et l'ouverture de la Chine et de l'Afrique. Nous devons faire des études pour savoir comment relever ce nouveau défi.

  Deuxièmement, il faut intensifier les études sur les opportunités offertes à la coopération sino-africaine, avoir l'esprit d'initiative et être conscient de l'urgence de promouvoir cette coopération. La coopération sur l'industrialisation occupe la première place dans les Dix programmes de coopération. Mais bien saisir cette opportunité historique et savoir en profiter, tel est un problème majeur qui se pose à la Chine et à l'Afrique. Ces opportunités sont étroitement liées au changement des avantages comparatifs et surtout au cycle de changement des coûts de la main-d'œuvre en Chine. Donc, elles ne sont pas perpétuelles. Par ailleurs, le transfert des techniques industrielles de la Chine ne se fera pas nécessairement vers l'Afrique, il pourra se faire vers d'autres pays dans le monde où il existe des avantages comparatifs et l'environnement d'investissement s'avère plus perfectionné. Il s'agit là d'un processus guidé par le marché. Seule une coopération intensifiée entre la Chine et l'Afrique et l'amélioration rapide de l'environnement d'investissement en Afrique permettront à l'Afrique de pouvoir profiter réellement de ces opportunités historiques.

  Troisièmement, formuler des propositions constructives pour trouver des solutions aux problèmes surgis dans la coopération sino-africaine. Ces derniers temps, la question de dettes est devenue un sujet d'actualité, et les risques d'insolvabilité ont attiré l'attention des parties chinoise et africaine. L'un des cinq concepts sur la coopération et le développement entre la Chine et l'Afrique est le concept du développement intensif, qui concerne également la prévention du risque d'insolvabilité. Comment mieux associer l'emprunt et le financement direct et assurer une meilleure rentabilité aux projets réalisés avec des crédits, pour qu'ils puissent contribuer effectivement au développement et renforcer la capacité de remboursement par le développement? Les think-tanks doivent faire des études sur ces questions en se référant aux expériences chinoises et étrangères et formuler des propositions concrètes.

  Quatrièmement, les think-tanks chinois et africains auront à se prononcer pour rectifier les allégations dans l'opinion publique défavorables à la coopération sino-africaine. Ces dernières années, beaucoup de think-tanks ont fait des critiques sur les allégations du soi-disant "néocolonialisme chinois en Afrique" relayées par des pays et des médias occidentaux. Il est nécessaire de continuer à approfondir ces critiques vu que certaines questions n'ont pas été traitées d'une manière appropriée. Depuis qu'il a été formulé au début des années 60 du siècle dernier, le néocolonialisme a toujours un sens clair: il s'agit de l'exploitation continue des anciennes colonies par les anciens colonisateurs qui, par le contrôle du marché international, augmentent les prix des produits finis industriels et baissent les prix des ressources naturelles. Or, ce que fait la Chine sur le marché international est justement le contraire du néocolonialisme. La Chine est un grand acheteur de produits primaires dans le monde, ses achats ont permis d'augmenter considérablement les prix de ces produits, donc elle est un appui important du prix des produits primaires. En tant que l'usine du monde, la Chine a fourni au marché international une grande quantité de produits finis industriels à bas prix et de bonne qualité, ce qui a ralenti considérablement l'augmentation des prix des produits industriels dans le monde. Ainsi comment peut-on coller l'étiquette du néocolonialisme à la Chine?

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